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A qui convient une société offshore ?

Vérifiez si vous êtes concerné !

Découvrez les 7 profils qui ont un (réel) avantage à créer une société offshore.

Ci-dessous, nous analysons sept profils types bénéficiant le plus d’une société offshore, avec pour chacun les avantages et les juridictions conseillées.

Profil 1 : freelance ou indépendant

Informaticien, designer, graphiste, consultant…

Quels avantages ?

Réduction de la fiscalité :
Un freelance facturant des clients à l’étranger peut alléger sa charge fiscale en passant par une société offshore qui facturera ses clients à sa place. Cette pratique est déconseillé car non autorisé par la loi, la pratique pourra être requalifiée par le fisc avec rattrapage d’impôts et des pénalités. Il est donc impératif d’acquérir une substance suffisante à l’étranger et de se conformer aux règles anti-évasion.

Optimisation des revenus de propriété intellectuelle :
Un indépendant créatif (ex. designer, développeur vendant un logiciel) peut loger ses droits d’auteur ou licences dans la société offshore et encaisser les royalties via celle-ci. Cela facilite la gestion de revenus passifs (royalties, vente de templates, etc.) dans un environnement à faible imposition.

Simplicité administrative et multidevises :
En travaillant via une entité offshore, le freelance peut accéder à des comptes bancaires multidevises plus facilement et éviter certaines lourdeurs administratives de son pays d’origine. De plus, la séparation entre vie privée et professionnelle est plus nette, limitant la responsabilité personnelle en cas de litige professionnel.

Quelles juridictions ?

Hong Kong, Émirats Arabes Unis (Dubaï) :
Ces juridictions sont plébiscitées pour les activités de consulting et de services, en raison de leur fiscalité avantageuse et de leur stabilité juridique.

Estonie (avec l’e-Residency) :
L’Estonie est souvent citée comme un paradis du digital nomad grâce à son programme d’e-residency qui permet de créer et gérer une entreprise 100 % en ligne à distance.

Royaume-Uni  (LTD) :
Une Ltd britannique peut être utilisées par un freelance international pour bénéficier d’une juridiction crédible et d’un accès bancaire facile. Si les activités et clients sont principalement hors de ces pays, la charge fiscale peut y être faible, environ 12.5% pour une LTD et 0% pour une LLP britannique correctement structurée (si les membres et activités sont offshore).

États-Unis (Delaware, Wyoming) :
Une LLC américaine peut aussi être utilisées par un freelance international. Une LLC détenue par un non-résident n’est pas imposée aux États-Unis sur des revenus étrangers. De plus les USA offrent une bonne image de marque et sont acceptées par la plupart des plateformes de paiement.

Profil 2 : e-commerçant ou dropshipper

Quels avantages ?

Optimisation fiscale sur les ventes :
Un e-commerçant vendant à l’international peut améliorer significativement sa marge en enregistrant son entreprise dans un pays à fiscalité faible ou nulle. Les bénéfices des ventes en ligne (dropshipping, vente de produits numériques, SAAS, etc.) peuvent alors s’accumuler dans la société offshore sans (ou avec peu) d’impôt sur les sociétés, au lieu d’être taxés lourdement dans le pays de résidence du créateur

Accès global et souplesse opérationnelle :
Une structure offshore bien choisie offre une grande flexibilité pour opérer mondialement : pas de contrainte de siège physique, possibilité d’héberger son site et ses serveurs où bon semble, et liberté de gérer l’entreprise depuis n’importe où. C’est un atout pour toucher des marchés variés sans être freiné par des réglementations locales contraignantes.

Coûts d’exploitation réduits :
En plus de la fiscalité, certaines juridictions offshore ont des frais annuels, coûts de main d’œuvre ou de conformité très bas. Les économies, ajoutées à l’absence d’impôt, améliorent le cash-flow de l’entreprise e-commerce.

Quelles juridictions ?

Juridictions « e-commerce friendly » reconnues :
Il est conseillé de privilégier des pays jouissant d’une bonne réputation auprès des processeurs de paiement et services bancaires. En effet, pouvoir utiliser sans encombre PayPal, Stripe, ou obtenir un compte marchand est vital en e-commerce. Des destinations comme Hong Kong (place financière asiatique majeure), Singapour, ou certains pays de l’UE (ex: Irlande, Chypre, Bulgarie) offrent un environnement technique et bancaire adapté tout en restant avantageux fiscalement.

États-Unis (Delaware, Wyoming) :
Pour un e-commerçant visant particulièrement le marché nord-américain, la création d’une société dans un État pro-business des USA (comme un LLC au Delaware ou au Wyoming) peut être judicieuse. Ces États offrent une constitution rapide, aucun impôt d’État sur les activités réalisées à l’étranger, et une excellente acceptation par les passerelles de paiement.

Profil 3 : consultant ou formateur en ligne

Quels avantages ?

Image internationale :
Pour un consultant indépendant ou un formateur qui vend des cours en ligne mondialement, créer une société offshore permet de donner une envergure plus professionnelle à son activité. Plutôt que d’opérer en nom propre, il dispose d’une entité juridique pouvant contracter avec des clients dans différents pays, émettre des factures dans la devise adéquate, et même employer du personnel si besoin. Cela améliore la crédibilité vis-à-vis de clients corporate qui préfèrent souvent traiter avec une société. Par exemple, un formateur B2B qui propose ses services globalement aura intérêt à facturer via une société basée dans un pays réputé pour inspirer confiance (Royaume-Uni, Estonie, Etats-Unis etc.) plutôt qu’une adresse personnelle exotique.

Optimisation des revenus :
Via une société offshore, le consultant/formateur peut bénéficier d’une fiscalité moindre sur ses bénéfices tout en déduisant aisément ses frais professionnels. Tous les revenus en ligne (ventes de formations vidéo, coaching via Zoom, e-books, abonnements) entrent dans la société offshore, qui paie peu ou pas d’impôt sur le profit dégagé. Dans le même temps, les dépenses pour produire ces contenus ou servir les clients (publicité, matériel vidéo, logiciels SaaS, déplacements) sont prises en charge par la société et réduisent le bénéfice imposable. Le résultat net disponible in fine pour l’entrepreneur est maximisé.

Accès facilité aux plateformes :
Les infopreneurs et consultants en ligne s’appuient sur de nombreuses plateformes (YouTube, Teachable, Patreon, Stripe, PayPal…). En disposant d’une structure offshore dans un pays bien intégré au système financier, ils peuvent ouvrir plus facilement des comptes marchands sur ces plateformes. Par exemple, Stripe accepte les entreprises enregistrées dans un grand nombre de pays (y compris offshore “propres”), mais refusera une entité dans une juridiction blacklistée. De même, pour encaisser les revenus publicitaires YouTube ou des royalties de livres Kindle, une société offshore bien située géographiquement évite des retenues fiscales ou blocages de paiement. Exemple : une entreprise enregistrée en Irlande ou Chypre (pays ayant des traités fiscaux avec les principaux marchés) pourra recevoir les paiements de multiples sources sans retenue à la source, là où une société aux Seychelles subirait peut-être 30% de retenue US sur les revenus publicitaires faute d’accord fiscal.

Quelles juridictions ?

Pays à bonne réputation internationale :
Dans ce profil, l’image est importante car la clientèle est diversifiée et l’activité très visible en ligne. Des juridictions comme le Royaume-Uni (LTD), les Émirats (Free zone à Dubaï) ou Hong Kong sont souvent privilégiées pour les formateurs/consultants en ligne. Elles offrent un cadre légal stable et rassurant pour les clients, tout en demeurant fiscalement avantageuses. Hong Kong par exemple permet 0% d’impôt sur les revenus offshore, ce qui est idéal pour un business purement en ligne, et bénéficie d’une solide infrastructure bancaire pour recevoir des paiements du monde entier.

Suisse, Luxembourg, Singapour (haut de gamme) :
Pour ceux qui misent sur une clientèle premium et veulent envoyer un signal fort de fiabilité, immatriculer la société dans un pays reconnu pour son sérieux peut être un atout. La Suisse, par exemple, confère une « très belle signature pays » aux yeux des clients.

Profil 4 : nomade digital souhaitant une structure simple

Quels avantages ?

Indépendance géographique totale :
Le nomade digital, par définition, se déplace de pays en pays. En créant une société offshore, il obtient une structure « portable » qui le suit partout sans attache territoriale fixe. Plus besoin de se ré-immatriculer à chaque changement de pays : la société offshore (par ex. une LLC américaine) continue d’opérer pendant que le nomade bouge. Cela permet de facturer ses clients et de gérer ses revenus en toute continuité, indépendamment de son lieu de résidence du moment. C’est un élément de tranquillité d’esprit et de simplicité pour qui change fréquemment de continent.

Formalités administratives réduites :
Beaucoup de nomades recherchent la simplicité. Des juridictions offshore offrent une création rapide et des obligations très légères ensuite (pas de comptabilité auditée, pas de déclaration annuelle compliquée).

Optimisation fiscale légale pour expatrié :
Le nomade digital, s’il n’est plus résident fiscal d’aucun pays à impôt élevé (typiquement il adopte le statut de résident d’un pays territorial ou sans impôt sur le revenu, ou multiplie les destinations sans dépasser les seuils de résidence), peut bénéficier pleinement de la fiscalité nulle ou faible de sa société offshore. Tous ses revenus pro transitent par la société offshore et ne sont quasiment pas imposés, ce qui maximise ses ressources pour voyager ou investir. Ce profil combine souvent absence d’impôt personnel (car pas de résidence fiscale fixe) et absence d’impôt société – une optimisation quasi totale, mais qui n’est viable que si l’on embrasse un style de vie nomade sur le long terme.

Quelles juridictions ?

Estonie :
L’Estonie s’est positionnée comme la destination phare pour les entrepreneurs nomades, en proposant dès 2014 son programme d’e-residency. Il permet d’obtenir une identité numérique estonienne et de créer une société en Estonie sans y habiter. Pour un nomade digital cherchant une gestion 100% en ligne, c’est idéal : tout (banque, signature de documents, déclarations) se fait à distance. L’Estonie offre un impôt société à 0% tant que les bénéfices ne sont pas distribués, incitant à la réinvestir ou à ne sortir que le nécessaire.

Etats-Unis, Panama ou Dubaï :
D’autres pays attirent les nomades par leur simplicité. Les Etats-Unis, par exemple, ne taxe pas les revenus étrangers des sociétés détenues par des non-résidents (régime territorial) et permet d’ouvrir des comptes bancaires en quelques heures. Panama a un régime similaire (pas d’imposition sur revenus offshore, et possibilité de créer une société offshore locale dite IBC). Dubaï et les Émirats offrent quant à eux la possibilité d’obtenir en plus un visa de résidence via la création d’une société en free zone – avantage pour un nomade qui veut un pied-à-terre officiel sans impôt. Ce sont des juridictions où l’ouverture d’une société est internationalement reconnue, ce qui aide pour les opérations courantes (ouvrir un compte Wise, Paypal, etc.).

Profil 5 : entrepreneur souhaitant protéger ses actifs

Quels avantages ?

Isoler son patrimoine :
Le principal intérêt de créer une société offshore dans cette optique est la protection patrimoniale. Il s’agit de mettre ses biens à l’abri d’éventuels créanciers ou litiges. En pratique, on loge certains actifs (comptes bancaires, portefeuilles titres, immobilier, voire yacht…) dans une ou plusieurs sociétés. Ainsi, juridiquement, ces biens ne vous appartiennent plus en direct, ce qui les rend inaccessibles aux attaques. On ne peut vous prendre que ce que vous possédez. En cas de procès civil, de divorce contentieux ou de faillite personnelle, vos créanciers auront beaucoup plus de mal à saisir des avoirs détenus par une entité offshore, surtout dans des juridictions qui ne reconnaissent pas ou peu les jugements étrangers.

Anonymat et confidentialité :
Les paradis fiscaux classiques offrent généralement une grande opacité sur les structures. Pour un entrepreneur fortuné cherchant à se protéger, cette confidentialité est un atout. Par exemple, en déposant ses liquidités dans une société aux îles Caïmans ou à Panama, il bénéficie du secret bancaire strict en vigueur localement et du fait que son nom n’apparaît pas publiquement. Cela permet d’éviter d’attirer l’attention de personnes mal intentionnées sur l’étendue de ses actifs. C’est aussi une protection contre l’instabilité politique : en cas de troubles dans le pays d’origine (expropriation, gel des comptes), l’avoir externalisé ses biens via des sociétés offshore permet de les garder hors de portée du gouvernement local.

Outil de succession et transmission :
La société offshore peut servir de véhicule patrimonial pour organiser sa succession. En transférant dès maintenant des actifs à la structure, puis en prévoyant que ses enfants/ayants droit contrôlent cette société le moment venu, l’entrepreneur évite les tracas d’une succession classique (droits de succession élevés, blocage des comptes au décès, etc.). Certaines juridictions offrent des montages de type trust ou fondation qui, combinés à la société offshore, permettent de contourner les règles contraignantes de réserve héréditaire par exemple.

Quelles juridictions ?

Juridiction à forte protection d’actifs :
Traditionnellement, des micro-États ont bâti leur réputation sur l’asset protection. En tête de liste, Nevis (dans les Caraïbes) est connu pour ses LLC offrant une protection juridique redoutable – les lois locales rendent très difficile l’exécution d’un jugement étranger contre une Nevis LLC (il faut engager une procédure sur place, dépôt d’une caution de 100 000$, etc.). Belize offre un véhicule similaire (Belize LLC) également très prisé pour mettre des actifs hors d’atteinte. Ces juridictions ont des délais de prescription courts pour contester un transfert d’actifs à une société offshore (souvent 1 à 2 ans maximum après le transfert, passé ce délai les créanciers ne peuvent plus revendiquer). Pour un entrepreneur inquiet de futurs litiges, placer son argent dans une LLC de ce type constitue un bouclier efficace.

Destinations classiques de gestion de fortune :
Des pays un peu plus grands comme la Suisse, le Liechtenstein, ou le Luxembourg peuvent être envisagés via leurs structures spécialisées (trusts anglo-saxons gérés en Suisse, fondations du Liechtenstein, SOPARFI luxembourgeoise). Certes, ces pays ne sont pas « zéro impôt », mais ils offrent une sécurité juridique et financière extrêmement élevée. Pour de très gros patrimoines, la priorité est souvent la stabilité plus que l’économie d’impôt absolue. Par exemple, une société holding en Suisse dans un canton à fiscalité allégée couplée à un compte numéroté suisse offre à la fois une fiscalité raisonnable et une protection légendaire des avoirs (secret bancaire renforcé pour les non-résidents, réputation de place forte).

Juridictions exotiques pour la confidentialité :
Certains entrepreneurs vont privilégier des lieux moins médiatisés pour se fondre dans la masse des structures offshore. On peut citer par exemple les îles Cook, les îles Marshall ou Dubaï (offshore). Les îles Cook sont célèbres pour leurs trusts « anti-saisie » (inopposables aux tribunaux étrangers), tandis que Dubaï propose désormais des fondations au DIFC permettant de loger des actifs hors succession. Ces solutions sont plus complexes à mettre en œuvre, mais offrent un niveau de protection et d’opacité maximal pour qui veut compartimenter son patrimoine.

Profil 6 : créateur de contenu ou Infopreneur

Quels avantages ?

Optimisation fiscale des revenus internet :
Les créateurs de contenu (YouTubeurs, blogueurs, streamers, vendeurs de formations en ligne) génèrent souvent des revenus versés par des plateformes globales (Google/YouTube, Twitch, Patreon, ventes de cours à l’étranger, sponsoring international). En créant une société offshore pour encaisser ces flux, ils peuvent drastiquement réduire l’impôt sur ces revenus. Par exemple, un YouTubeur français s’installant à l’étranger et facturant ses contrats publicitaires via une société à Dubai ou Chypre ne paiera pas d’impôt.

Facilité de gestion des droits et royalties :
Le créateur de contenu monétise sa propriété intellectuelle (images, vidéos, articles, musique…). Une société offshore peut détenir ces droits et passer des contrats de licence avec les plateformes ou sponsors. Ainsi, les revenus de droits d’auteur, royalties sur les ventes de livres/logiciels, etc., sont perçus par la société offshore. Comme indiqué plus haut, il est possible de choisir une juridiction disposant de conventions fiscales pour éviter les retenues à la source sur ces royalties.

Internationalisation de la marque personnelle :
Avoir une société offshore permet au créateur d’envisager plus facilement l’expansion de sa marque à l’étranger. Par exemple, il peut lancer une version anglophone de sa formation et la vendre via la même structure, sans se soucier d’immatriculer une nouvelle entité dans chaque pays. De même, pour collaborer avec d’autres créateurs ou des clients internationaux, disposer d’une société facilite les partenariats (co-création de contenu via une JV offshore, facturation de prestations de consulting médias, etc.). C’est un cadre flexible qui accompagne la croissance internationale d’une marque personnelle ou d’un business d’infoproduits.

Quelles juridictions ?

Irlande et Royaume-Uni :
De nombreux géants du web (Google, Apple…) sont basés en Irlande pour les avantages fiscaux, ce qui signifie que les paiements qu’ils font partent souvent d’Irlande. Un créateur de contenu européen pourrait tirer avantage à avoir sa société offshore en Irlande également, profitant du faible impôt local (12.5%) et d’aucune retenue sur les paiements intra-irlandais. De plus, cela donne accès à l’IBAN européen pour percevoir des virements SEPA de plateformes.

États-Unis (LLC) :
Pour un créateur de contenu qui vend principalement du service en ligne (webinaires, accès à un site), les Etats-Unis peuvent être une bonne solution avec 0% d’impôt sur les sociétés.

Profil 7 : Investisseur crypto / Web3

Quels avantages ?

Exonération ou différé d’imposition sur les plus-values crypto :
Les investisseurs en actifs numériques (Bitcoin, altcoins, NFT…) peuvent utiliser une société offshore pour réaliser leurs opérations de trading ou de placement de manière fiscalement optimisée. Dans certains pays, les plus-values sur crypto-monnaies ne sont pas imposées ou le sont très faiblement. En logeant un portefeuille crypto dans une entreprise offshore, l’investisseur évite l’imposition personnelle immédiate sur chaque arbitrage gagnant. Les plus-values peuvent s’accumuler au sein de la société à 0% d’impôt, permettant de réinvestir intégralement pour profiter des intérêts composés. Ce n’est qu’au moment où il rapatriera des fonds vers lui (dividendes, salaire, etc.) qu’une imposition personnelle pourrait s’appliquer, selon sa résidence fiscale.

Confidentialité et liberté réglementaire :
Plusieurs juridictions offshore offrent une grande discrétion sur la détention d’actifs et ne régulent que très faiblement les cryptomonnaies. Un investisseur Web3 peut ainsi opérer plus librement qu’il ne le pourrait dans des pays ayant des contraintes strictes (KYC/AML très poussés, interdiction de certaines crypto). Par exemple, en passant par une société aux îles Vierges britanniques ou aux Bahamas, il est possible de participer à des ICO, de faire du staking ou d’investir dans des plateformes DeFi sans subir l’incertitude juridique qu’on trouve dans des pays plus frileux. Ce cadre permissif permet d’explorer toutes les opportunités du Web3 (yield farming, lending, etc.) tout en maintenant l’anonymat vis-à-vis du grand public (les registres d’actionnaires y sont souvent non publics).

Facilitation des levées de fonds et projets Web3 internationaux :
Pour un entrepreneur lançant un projet crypto (exchange, token, NFT marketplace…), l’incorporation offshore est quasi incontournable pour cibler une audience mondiale et échapper aux régulations lourdes. Beaucoup de startups blockchain se créent dans des havres comme les îles Caïmans ou Malte afin d’émettre des tokens et d’attirer des investisseurs internationaux sans passer par les procédures coûteuses des marchés financiers traditionnels. Une société offshore peut aussi accéder plus facilement à certains échanges crypto (listing de tokens) ou services spécialisés que ne pourrait un individu.

Quelles juridictions ?

Pays crypto-friendly émergents :
Certains pays ont officiellement adopté une stratégie d’accueil des entreprises crypto. El Salvador, par exemple, a fait de Bitcoin une monnaie légale et cherche à attirer des investisseurs crypto avec un cadre favorable (zones franches technologiques, absence de taxation sur les revenus crypto). De même, Dubaï (Émirats arabes unis) a mis en place le DIFC et d’autres régimes spéciaux pour les sociétés blockchain, combinant un environnement financier stable et des taxes quasi nulles.

Juridictions réglementées mais accueillantes :
Pour ceux cherchant un équilibre entre crédibilité et souplesse, des pays comme la Suisse (Canton de Zoug, “Crypto Valley”), Malte ou la Lituanie proposent un cadre réglementé (licences crypto, conformité) avec une fiscalité modérée. La Suisse, par exemple, n’impose pas les plus-values privées sur crypto et offre une grande stabilité juridique – utile pour rassurer des partenaires financiers plus traditionnels, bien que la création y soit plus lourde. Malte, de son côté, a des lois dédiées aux DLT (technologies du registre distribué) et un régime fiscal effectif ~5% via remboursement de crédits d’impôt, ce qui peut convenir à un fonds crypto ou une société de services Web3 souhaitant opérer légalement en Europe.

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