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Créer une société en Suisse

Prestige, stabilité et optimisation fiscale

Avantages et inconvénients d’une société offshore en Suisse

Impôt sur les sociétés modéré, en moyenne 12.5%

Possibilité d’obtenir la résidence en Suisse au travers de sa société

Solidité de son secteur bancaire

Faible taux de TVA (de 2.5% à 7.5%)

Impôt sur la totalité du patrimoine mondial

Pour quelles activités ?

Prestations de service

Finance

Holding

Cryptomonnaies

Située au cœur de l’Europe mais en dehors de l’Union européenne, la Suisse a évolué en un centre économique, financier, industriel et technologique de référence. Elle attire multinationales, scale‑ups deep tech, gestionnaires d’actifs, sociétés pharma‑biotech, fintechs, family offices et entrepreneurs à haute valeur ajoutée. Son environnement combine sécurité juridique, stabilité politique, infrastructures de classe mondiale, main‑d’œuvre hautement qualifiée et cadre fiscal encore compétitif après les réformes récentes.

Le régime fiscal est fédéral, cantonal est communal, produisant un taux effectif d’impôt sur les bénéfices généralement compris (selon le canton et la commune) entre 11% et 15% (cantons très compétitifs) et 17% à 21% dans les cantons plus élevés (taux effectifs “post‑RFFA” au 1er rang européen en compétitivité pour certains cantons comme Zoug, Nidwald, Lucerne). Il n'y a pas de retenue à la source sur les dividendes intracantonaux, mais une retenue fédérale de 35% s’applique sur les dividendes distribués à des actionnaires étrangers, récupérable partiellement ou totalement via convention de double imposition (nombreuses conventions signées).

La Suisse offre une sécurité juridique exceptionnelle : État de droit robuste, corruption très faible, fédéralisme permettant d’adapter les charges et incitations locales. Le droit des sociétés (CO) est régulièrement modernisé ; la protection des actionnaires minoritaires et créanciers est élevée.

La main‑d’œuvre suisse est hautement qualifiée, multilingue (allemand, français, italien, anglais professionnel courant), avec des clusters sectoriels puissants : pharma‑biotech (Bâle), medtech (Zürich / Zoug), cleantech et mécatronique (Schaffhouse, St‑Gall), finance et gestion de fortune (Genève, Zürich, Lugano), blockchain / crypto (Crypto Valley à Zoug), food & nutrition (Vevey / Lausanne), sport & arbitrage (Lausanne), horlogerie (Arc jurassien). Les hautes écoles (EPFL, ETH Zürich, universités de Bâle, Zurich, Saint‑Gall) alimentent un vivier R&D de premier plan.

La Suisse est considérée comme une juridiction “onshore” premium, politiquement neutre, respectant les standards OCDE mais conservant une image de sérieux et de discrétion professionnelle. Cela facilite les levées de fonds, joint‑ventures transfrontalières, structures de holding de groupes européens ou internationaux, et gestion d’actifs institutionnels ou patrimoniaux.

Cependant, cette excellence a un coût : loyers élevés, salaires parmi les plus hauts d’Europe, charges structurelles importantes pour la compliance (comptabilité, audit, reporting prudentiel pour les secteurs régulés) et un marché du travail sélectif. L’environnement concurrentiel est intense dans la finance, la pharma, la deep tech et la logistique de négoce.

La Suisse offre donc une combinaison rare de fiscalité modulable et compétitive (selon canton), une sécurité juridique, une image premium, un écosystèmes technologiques et financiers denses, et accès à des talents de haut niveau. En contrepartie, les coûts élevés (salaires, immobilier, services spécialisés), la pression concurrentielle et les exigences de substance et de conformité imposent une planification rigoureuse : choix stratégique du canton, structuration des flux, gouvernance locale crédible et anticipation des coûts RH. C’est une juridiction idéale pour des projets scalables à forte composante technologique, financière, biotech ou de gestion d’actifs, recherchant un hub européen stable et prestigieux plutôt qu’une simple optimisation fiscale de façade.

LES POINTS CLES
Forme(s) juridique(s) les plus courantes
SARL : Société à Responsabilité Limitée, SA : Société Anonyme
Nombre de propriétaire
1 minimum en SARL, 2 minium en SA
Confidentialité (degré d’anonymat)
Faible (les registres sont publics)
Capital minimum à déposer
20 000 CHF (SARL) ou 100 000 CHF (SA)
Libération du capital à la création
100% en SARL, 50% en SA
Obligation comptable
Comptabilité obligatoire
Obtenir la résidence via sa société
Possible
Obtention numéro TVA intracommunautaire
Possible via un représentant fiscal ou une filiale en UE
Obtention numéro EORI
Possible via un représentant en douane (RDE) ou une filiale en UE
IMPOSITION
Impôts sur les sociétés (source extérieur)
15 à 25%
Impôts sur les sociétés (source intérieur)
15 à 25%
Impôts sur les dividendes
20%
Impôts sur les plus-values
20%
Taux (normal) de TVA
2,5% à 7,5%
LE PAYS
Membre de l’UE
Non
Monnaie
FRANC SUISSE (CHF)
Symbole
SFr
Langue officielle
Romanche, Français, Allemand, Italien
Langue secondaire
Fuseau horaire
GMT+1 en hiver et GMT+2 en été
Population
8,8 M
Religion majoritaire
Christianisme 
Salaire mensuel NET moyen
5300 $

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